Alter, Anjou Loire Territoire
Les Ponts-de-Cé

Le projet de piscine intercommunale lancé

Programme

Activités commerciales et loisirs

Quatre ans avant sa sortie de terre à Moulin-Marcille, le projet semble déjà faire l’unanimité. D’ici à 2025, un nouvel espace aqualudique, de taille intermédiaire comparé à AquaVita (Angers), Couzé’O (Beaucouzé) ou encore la Baleine Bleue (Saint-Barthélemy-d’Anjou), verra le jour aux Ponts-de-Cé. Les communes de Loire-Authion, Trélazé et Les Ponts-de-Cé y travaillent depuis près d’un an, mais au-delà, c’est bien les habitants d’une dizaine de communes du Sud-Loire qui pourraient en bénéficier, notamment les scolaires, limités dans leur apprentissage de la natation par manque d’équipements de proximité.

À ce stade cependant, tout reste à faire. Une forme juridique devra être donnée à ce nouvel ensemble et il restera à trancher le “qui paye quoi ?”, sachant qu’Angers Loire Métropole a déjà annoncé son soutien financier au titre de l’intérêt communautaire de la future piscine intercommunale.

Sur le terrain, l’ensemble se déploiera sur près de 2,3 ha, facilement accessible en voiture, en transports en commun, “et à vélo pour lequel les aménagements seront anticipés”, assure le maire des Ponts-de-Cé, Jean-Paul Pavillon. Le projet, dont le coût est estimé entre 14,4 et 16,5 millions d’euros hors taxes, fait état d’un plan d’eau global de 700 à 900 m². À titre de comparaison, ceux de Couzé’O et de la Baleine Bleue sont de 410 m² et celui d’AquaVita de 1 600 m².

Près de 72 000 habitants concernés

Les études permettront de dimensionner l’équipement pour prendre en compte l’urbanisation à venir du territoire sachant que le périmètre d’étude regroupe près de 72 200 habitants. Quant à la piscine, tel que le projet est aujourd’hui posé, elle s’adressera aux scolaires et au public avec un bassin de natation et d’apprentissage de 25 m, un bassin balnéoludique, un bassin d’activités (aquagym…), une pataugeoire, un espace forme (jacuzzi, hammam, sauna), et une tour extérieure munie de deux toboggans.

Moulin Marcille, un développement commercial contenu

“Ce projet est cohérent, à la bonne place et ceci pour plusieurs raisons, commente Christophe Béchu. D’abord, pour l’esprit intercommunal exemplaire dans lequel il se construit. Ensuite, pour les solutions qu’il va apporter aux scolaires du Sud-Loire en matière de “savoir nager”. Enfin, parce qu’il va limiter le développement commercial de Moulin-Marcille, plus nécessaire aujourd’hui encore.” Dès son élection en 2014, le président d’Angers Loire Métropole avait en effet décidé de geler les extensions commerciales dans les zones périphériques, “ceci, avant même l’essor du e-commerce, les difficultés de l’Atoll et la pandémie actuelle”.

Depuis l’abandon du projet initial porté par la société IDEC Faubourg du commerce, qui prévoyait 35 cellules commerciales pour 25 000 m² de surface de vente, le foncier a été redécoupé et la vocation commerciale revue à la baisse. Six parcelles subsistent dont trois dédiées au commerce représentant 12 500 m² de surface de vente.