Parking des Bretonnières

Le projet

Parti intégrante de l’aménagement du secteur des Bretonnières, le nouveau parking vient répondre à un besoin d’usage et de services au cœur de ce nouveau quartier. Si jusque-là et afin d’optimiser les espaces, en surface nous avons créé des parkings souterrains qui sont sous-utilisés, coûteux et impactant en carbone, la collectivité, son aménageur et sa maîtrise d’œuvre ont souhaité faire disparaître la voiture visuellement et apporter une autre alternative à la gestion du stationnement.

Cette solution n’est pas innovante, d’autres villes l’expérimentent. Le parti pris est ainsi de co-constuire un parking privé, en structure légère démontable et réversible, au cœur des Bretonnières. Une réserve foncière a été affectée à la construction de ce parking.

Ce nouveau parking comprend :

• 148 places, 4 places PMR, 9 places pour véhicules électriques, 2 places moto 
• Un local de stationnement vélos
• Un emplacement pour un distributeur à pellets
• 2 places de stationnements pour de l’autopartage

Il entend répondre pour moitié aux besoins du stationnement (Ce report complète les places de stationnement privées sur les lots).

Une ambition environnementale forte.

Sur une surface de 2 095m², le nouveau parking doit être entièrement réversible, doit utiliser des matériaux biosourcés (niveau 2 ou 3) et accueillir des panneaux photovoltaïques au dernier niveau.

A la suite d’un concours d’architecte, c’est le groupement Mob/A / COTEC OUEST / ASCIA qui a été retenu. Cette équipe a fait le choix d’un ouvrage compact en R+3 afin de minimiser au maximum son impact environnemental, tant d’un point de vue de l’usage de ressources pour construire que pour préserver des surfaces de pleine terre. Les accès se font par la rue du chêne Belot. Les rampes sont positionnées au centre de l’ouvrage afin de limiter leur impact.

L’ouvrage projeté a pour emprise 30m x 51,30m, ce qui représente 74% de la parcelle allouée. 26% de l’emprise allouée reste préservés, en pleine terre. En continuité de la pleine terre, il est proposé sur les 2/3 inférieurs de la façade, un jardin vertical.

Les surfaces végétales ainsi créées joueront un rôle de véritable climatiseur naturel tout en participant à la valorisation du cadre de vie des riverains. Elles permettront également d’offrir un habitat intéressant, et donc un moyen supplémentaire de lutte contre la perte de biodiversité. Le système retenu est celui de plantations grimpantes en pleine terre pour leur caractère pérenne et économe en eau.

Afin de dialoguer avec les architectures retenues autours de l’ouvrage de stationnement, en complément des panneaux végétalisés, il est prévu la mise en œuvre de panneaux de mêmes dimensions habillés de lames bois. 

Ce dispositif à claire-voie permettra d’obtenir un parc de stationnement largement ventilé. Le soubassement de l’ouvrage est constitué de gabion de pierres locales. Ce dispositif permettra lui aussi de favoriser la biodiversité en créant des micro-habitats. 

A noter que la voirie du rez-de-chaussée sera réalisé en pavé de réemploi afin de limiter l’apport de ressources carbonées.